LENSHOT's BLOG / SOUL 4 LIFE

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mercredi 15 octobre 2008

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Vive la rentree scolaire 2008-2009 - Octobre 2008 -


Aujourd’hui, nous sommes le Mercredi 15 Octobre 2008 : le jour de la rentree des classes. 150 nouveaux eleves ont passe avec succes les tests d’entree et rejoignent aujourd hui le CIST pour suivre un des programmes de fornation informatique. Le centre n’aura jamais ete aussi rempli : avec les nouveaux arrivants, le centre compte desormais 193 etudiants, auquels viendront s’ajouter 50 eleves d’une nouvelle filiere, operateurs de saisie. Dans quelques jours, 243 eleves seront en formation au CIST!
Les dernieres semaines ont ete assez mouvementees car tout le monde se devait d’etre pret pour ce grand jour. Niveau Informatique, les stations de travail des 4 salles informatiques ont du etre reinstallees et mises a jour pour offrir aux eleves un environnement propice aux etudes: fonctionnel et propre. Des cameras de surveillance ont ete installees afin d assurer la securite etant donne le traffic dans l’etablissement. L'ensemble du personnel a ete prepare a la rentree : nous avons ete reunis dans un centre a Sre Ampil (un village situe a 45 km de Phnon Penh) pour travailler sur les valeurs cles du CIST, a savoir la solidarite, la confiance et la responsabilite.
Du cote des eleves, des journees d’integration ont ete organisees a Sre Ampil. Pendant deux jours et une nuit, des activites sportives, des jeux educatifs et collectifs sont organises. L’objectif: aider les etudiants a creer des liens entre eux, apprendre a se connaitre, sachant qu ils viennent tous de provinces differentes. Les groupes sont etablis par classe. L’idee est aussi d’inculquer les valeurs du CIST. Nous voulons que ces enfants apprennent la notion de communaute, d’equipe, de partage, d’entre aide.
A l'occasion de la rentree, les infrastructures ont du etre renforcees : un troisieme foyer uniquement pour les filles a ete mis a disposition des eleves qui n’ont pas eu la chance de trouver un hebergement aupres de nos partenaires et NGOs locales. Une nouvelle salle de cours vient de voir le jour, reste a trouver une solution pour les professeurs et l’equipe informatique qui sont a l’etroit vu l’expansion inedite du projet! Connected Schools, une ONG experte en telecommunication, a permis d offrir aux diplomes du CIST un nouveau cursus de formation technologique et innovant, corde supplemetaire a l’arc de la mission du CIST : le Wireless Communications Technicians training.
Quel plaisir de voir et surtout de participer a un projet de cette ampleur qui, rappellons le, est parti de rien : juste une idee de quelques volontaires d’Enfants du Mekong, dont une personne de STERIA, qui voient maintenant leur reve se concretiser...

lundi 1 septembre 2008

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Virtual Company : Work Study Edition - September 2008 -

Préparer les élèves à la vie professionnelle est l’objectif de la Virtual Company. Ce programme se situe à la fin du cursus de formation. La plupart des élèves imaginent ce passage comme un examen de fin d’études, en réalité, cela va bien au-delà. En effet, Il est indispensable de conseiller et de mettre en confiance les élèves avant de les lâcher dans le milieu professionnel. Cette étape leur permet de découvrir ce qu’attendent les entreprises et aussi d’anticiper les problèmes qu’ils pourront rencontrer dans le monde du travail.

Les classes « regular » en formation continue auront un programme totalement différent des « work-study » qui sont en alternance école – entreprises. La première session pour les classes « regular » fut un succès : 4 entreprises virtuelles ont été créées dans le but de simuler au mieux l’environnement professionnel en passant par le recrutement et même la faute professionnelle. Les élèves ont beaucoup apprécié les simulations d’entretiens, la mise en application de leur cours dans un contexte professionnel et les présentations orales mais surtout la prise de conscience des responsabilités. Les « work-study » connaissant déjà l’univers du travail, les tâches seront plus axées sur les difficultés auxquelles ils ont réellement dû faire face. Pour mieux répondre aux attentes des entreprises et des élèves, le contenu de la Virtual Company s’appuie essentiellement sur le retour d’expériences des deux intéressés. La Virtual Company se transforme en séries de travaux pratiques sur les sujets problématiques que les élèves ont du mal à résoudre sur le terrain. La session pour les « work-study » va bientôt commencer et nous espérons que cette édition répondra aux attentes.

Après un entretien avec les élèves, nous avons décidé des sujets qui seront abordés. Une sélection par priorité a dû être faite mais il faut savoir que ces sujets ont tous été déjà vus durant leur cursus scolaire. Après recensement des besoins des étudiants, nous avons ajouté, en plus des 9 TP en Maintenance Informatique et 5 en Professional Life, 2 jours de TP avances. Les élèves ont du choisir un TP avancé parmi les 3 proposés. L’organisation de la virtual company n’est pas une simple tâche car tout le monde doit être sur la même longueur d’onde, disponible et volontaire pour animer sa session. Je me suis aperçu que le pire était de préparer le planning de cours pour les élèves. Jongler entre les salles libres, la disponibilité des professeurs et des élèves, la durée des TP, les imprévus, etc... fut un véritable cauchemar. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai dû modifier mon fichier. Mais finalement, j’ai réussi!

Habitué à faire leurs cours de façon académique avec des présentations, les professeurs m’ont avoué qu’ils ne savaient pas trop comment s’y prendre pour faire pratiquer les élèves. Nous avons donc préparé la plupart des sessions IT afin de mettre en confiance les animateurs. Une des choses qui m’a vraiment surpris était le fait que certains professeurs n’avaient eux même xjamais pratiqué avant mais cela reste tout a fait logique si on retrace leur parcours vides d’expériences professionnelles. Spécialiste en sécurité informatique, Bart de l’Open Institute a gentiment accepté de prendre en charge un des travaux pratiques. Stéphane a lui aussi contribué en m’aidant a orchestré la virtual company et a enfin pu après 1 an faire un cours aux élèves. Nous avons le sentiment que les élèves ont beaucoup apprécié celle nouvelle édition et que la pratique est essentiel pour compléter leur formation mais cela reste tout de même trop court. Espérons que cela changera la façon d’enseigner les cours pour les années à venir.

mardi 5 août 2008

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CIST : IT Departement - Aout 2008 -



Le département Informatique du CIST représente une équipe de 14 personnes divisée en deux groupes, IT Admin et IT Training. Le parc informatique au CIST regroupe tout de même plus de 250 ordinateurs. Vous m’avez compris : la gestion de ce parc demande beaucoup d’organisation et de travail. L’objectif de ma mission est d’améliorer le service interne et de m’occuper du processus qualité.

La première chose qui m’a été demandée fut la mise en service du Helpdesk. L’application était déjà installée sur le serveur mais personne ne l’utilisait. J’ai eu une journée pour réaliser une présentation et inciter le personnel à se connecter à l’application pour toute demande informatique ou encore administrative. Il a fallu ensuite former les administrateurs du helpdesk, faire une documentation pour les utilisateurs et contrôler que les personnes passaient systématiquement par cette application. Changer les mauvaises habitudes n’est pas une chose évidente mais la persévérance ainsi que les sanctions de certains utilisateurs ont permis la mise en place d’un helpdesk indispensable pour tracer l’historique des incidents, avoir un suivi efficace, gérer les priorités, répertorier les problèmes les plus fréquents pour les éviter par la suite et mieux organiser le temps de travail des personnes de l’équipe. Cela a surtout évité que les techniciens ne soient dérangés pour rien toutes les cinq minutes. Les cas d’urgence sont toujours traités sur le vif mais la différence est qu’un ticket est tout de même enregistré pour régulariser la demande d’intervention.

Lors de mon arrivée, j’ai découvert que la savoir faire informatique était retransmis comme dans l’ancien temps, c’est à dire : de bouches à oreilles, nous sommes tout de même en 2008! Nous avons donc commencé par lister les opérations et tâches informatiques, cela a pris du temps car, au fur et à mesure que les problèmes survenaient, on découvrait qu’il n’y avait aucun écrit. En gros, si une personne clé de l’équipe était absente, on n’était pas capable de résoudre le problème dans les plus brefs délais. Nous avons retrouvé après coup quelques procédures mais elles n’étaient pas toutes à jour et personne ne les utilisait, ignorant leur existence. La base de connaissance ne fait que de grossir de jour en jour : c’est un bon debut!

Maintenir le parc informatique correctement ne peut se faire sans mises à jour. Surpris de voir qu’aucun pc n’avait la même configuration et encore moins les mêmes mises à jour de Windows, j’ai remis en place un serveur Windows Server Update Services permettant la gestion des mises à jour automatique via le réseau. Tout comme l’outil du Helpdesk, ce service était présent mais pas du tout utilisé car personne ne s’en était occupé après le départ de celui qui l’avait installé. L’avantage est d’avoir un rapport des mises à jour de sécurité des postes de travail et d’avoir un serveur local économise la bande passante Internet car les mises à jour ne sont téléchargées qu’une seule fois sur notre serveur puis redistribuées à l’ensemble des PCs via le réseau local. Il faut savoir qu’Internet au Cambodge reste encore très très cher pour une connexion extrêmement lente. Maintenant que tout marche bien, reste à former plusieurs personnes de l’équipe pour maintenir régulièrement le serveur!

Sur un autre registre, pour vous dire la vérité, la chose la plus difficile à mon arrivée fut l’intégration au sein du CIST. Il faut du temps, de la patience et de la sagesse pour se faire accepter, ici plus qu’ailleurs. Et je reste persuadé que, même après plusieurs mois, le pari n’est pas encore gagné avec certaines personnes : la confiance se gagne avec beaucoup, beaucoup de temps.

dimanche 15 juin 2008

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Taiwan : Computex Taipei 2008 - Juin 2008 -

Dans le cadre du projet locolab avec l’Open Institute, j’ai eu la chance de partir à Taiwan pour le deuxième plus grand salon informatique mondial : le COMPUTEX TAIPEI 2008.

Lorsque que l’on m’a annoncé que j’irai à Taipei, je n’en revenais pas : c’est seulement les billets en mains que j’en ai vraiment pris conscience. J’ai tout de suite contacté un de mes meilleurs amis qui travaillait chez STERIA, David Lieng. Installé a Taichung pour étudier le chinois, il nous a gentiment accueilli chez lui et a pris soin de mon collègue et moi.

Notre mission était de rechercher les composants pour notre projet de PC à basse consommation d’énergie et à bas coût et aussi de découvrir ce qui sera disponible sur le marché dans les mois à venir. Nous avons pu aller à la rencontre de tous les plus importants acteurs dans le domaine du matériel informatique. Après 3 jours de salon, nous nous sommes vite aperçus que les produits qui nous intéressaient ne représentaient qu’une minuscule partie du marché informatique car d’une part, les fabricants ne font que peu de profit sur le low cost et, d’autre part, le grand public demande de plus en plus de puissance dans leur PCs; ce qui ne nous aidait pas vraiment...

Taiwan étant l’eldorado du Hardware, il est possible de tout fabriquer sur mesure; reste à savoir ce que l’on veut mais surtout pour quelle quantité. Seuls les fabricants destinés aux entreprises proposent des solutions vraiment sur mesure et pour nos besoins car l’usage du pc reste proche de celui pour l’éducation. Nous avons pu obtenir du fabricant Morex, le boitier rêvé pour notre projet avec inclus une solution d’alimentation dans nos critères à savoir inférieure à 30 watts en moyenne vs 170 pour un pc “normal”. Muni d’un cadenas (indispensable au Cambodge), ce boitier peut se fixer en dessous d’une table évitant ainsi l’encombrement et la poussière omniprésente sans oublier qu’il a été conçu pour le format de Carte Mère Mini ITX que nous recherchions. 50% de notre mission a été accomplie après une heure dans ce gigantesque salon ; cela s’annonçait donc bien.

Concernant les micro-processeurs, pas de grosses surprises, nous étions déjà au courant des innovations. Sur les 3 marques de CPUs, INTEL nous a gracieusement fourni un sample d’une carte mère dotée du dernier Intel Atom à basse consommation d’énergie. VIA n’a pas pu nous en dire plus sur son VIA Nano et AMD n’avait pas encore montré son dernier né.

Niveau carte mère, quelques modèles ont attirés notre attention particulièrement celle de chez ECS Elite qui dispose de tous les critères requis (dont le fanless) mais malheureusement elle ne sera pas disponible avant le quatrième trimestre. Nous avons ensuite essayé d’acheter du matériel afin de pouvoir les tester mais impossible de mettre la main dessus car personne n’achète ce type de matériel... Plus de 60 boutiques informatiques ont été passées en revue par nos soins et nous avons seulement trouvé un boiter fait pour le Mini-ITX mais pas de cartes mère voulues. Même a Taiwan, il est difficile d’obtenir ce type de matériel alors n’imaginez même pas au Cambodge!

jeudi 15 mai 2008

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Open Institute - Mai 2008 -

L’autre grande raison de ma présence au Cambodge est un projet qui me tient particulièrement a coeur. Laissez-moi vous parler d’une ONG pas comme les autres, Open Institute... Dans les pays d’Asie et notamment ici au Cambodge, la langue est une barrière importante pour la communication, le partage du savoir, l’apprentissage surtout en informatique. Pour remédier à cela, un programme a été mis au point afin qu’un ordinateur puisse interpréter la langue khmer : une révolution. Open Institute monte un projet ambitieux : KhmerOS pour la traduction des logiciels Open Source et des cours informatiques officiels en khmer. C’est ainsi qu’on peut retrouver des logiciels tels que Firefox, OpenOffice et surtout OpenSUSE en khmer. Des claviers adaptés ont donc vu le jour chez les commercants informatiques. Désormais, l’anglais n’est plus obligatoire pour utiliser un PC au Cambodge...

Et moi dans tout ca? Non, je ne traduis rien car je ne le repeterai jamais assez : Je ne comprends pas la langue, malheureusement. De plus, je ne suis pas développeur. Le projet auquel j’ai l’honneur de participer fait parti d’un programme nommé Open Schools dans lequel Open Institute et le Ministre de l’Education, de la jeunesse et du sport et bien sûr le CIST, ont pour objectif d’améliorer la qualité de l’éducation grâce à l’informatique.

Nom du projet : Locolab. Deux jours par semaine, (lundi et mardi), je suis chez Open Institute. Avec mon collègue Bart, nous avons monté un laboratoire de recherche informatique. Le laboratoire nous sert à effectuer des tests de performances, des mesures de consommations électrique et thermique sur du matériel informatique. Notre mission est de conseiller le gouvernement sur les nouvelles technologies à base consommation d’énergie et à cout réduit respectant les critères de l’éducation et l’environnement Cambodgien. La réduction du coût ne s’arrête pas seulement au coût du matériel mais au coût global comprenant la maintenance, l’électricité, le déploiement, etc... Cet ordinateur devra couter moins de 200$ et répondre aux critères d’usage dans un environnement scolaire au Cambodge. Par exemple, nous avons opte pour un boitier très solide qui se fixe sous la table avec un cadenas pour éviter le vol ou le bris, chose courante ici. Le ministère de l éducation souhaite équiper tous les établissements secondaires du Cambodge, ce qui représente tout de même 20000 PCs.

Plusieurs solutions seront étudier et tester d’abord dans le laboratoire puis dans des écoles pilotes pour avoir une idée plus précise des problèmes qui peuvent surgir sur le terrain. Parmi les solutions, nous avons pense donc au PC low cost décrit plus haut, au terminal client, au PC multisiège, aux panneaux solaires. Ce projet me passionne car à la fois technique, futuriste et ouvert à tous : chacun est libre de nous aider sur le projet d’ailleurs si vous avez donc des idées lumineuses, bienvenue à vous !

mardi 1 avril 2008

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Ma Mission au CIST - Avril 2008 -


Le CIST (Center for Information Systems Training), centre de formation informatique, est un projet de ‘Passerelles Numériques’. Cette ONG se voue à la réduction de la fracture numérique par l'éducation et les opportunités d'emploi en TIC. Le centre compte aujourd’hui plus de 150 élèves venant de tout le pays. Ces élèves sont issus des milieux défavorisés du Cambodge et sélectionnés pour leur motivation et leur potentiel. Certains n’avaient jamais vu un ordinateur à leur arrivée et sont, au bout de deux ans de formation, des administrateurs système et réseau ou des programmeurs. Grâce à l aide de ses partenaires, le CIST amène ces jeunes prometteurs à suivre des cursus reconnus et atteindre le niveau professionnel requis dans le monde du travail. C’est pour partager mon expérience et mes connaissances que la Fondation Steria m’a donné l’opportunité de pouvoir exercer ici.

Une des tâches qui m’a été confiée est l’organisation du projet de fin d’études des étudiants : la Virtual Company. Formés au centre pendant 1 an et demi, les élèves terminent leur cursus par un stage en entreprise de 4 mois. La Virtual Company se situe entre la formation et le stage, c’est en quelque sorte le pont entre l’école et le travail. L’objectif est de donner aux élèves l’opportunité de mettre en application les connaissances acquises tout au long de la formation informatique et vie professionelle dans un contexte d’entreprise. La difficulté venait de la préparation car ce programme novateur vient seulement d’être mis en place pour la seconde fois et pour faciliter la tâche, bien sûr, il n’y avait quasiment aucune trace écrite sur l’historique de la première édition.

Afin de préparer le projet, il a fallu tout d’abord s’entretenir avec toutes les personnes encore présentes au Cambodge qui ont travaillé de près ou de loin sur la Virtual Company 2007 puis ensuite faire une synthèse pour garder le meilleur et apprendre sur les erreurs passées. Cette fois-ci pour aller plus loin et être encore plus proche dans la simulation des situations d’entreprises, nous avons pris en compte les retours faits par les sociétés qui ont eu des élèves en stage ou en alternance afin de combler leurs lacunes pendant les 3 semaines de la Virtual Company. Pour ce projet, l’équipe Informatique et des relations avec les entreprises travaillent main dans les main car on ne peut pas dissocier la partie vie professionelle de la partie IT.

La Virtual Company a commencé, il y a une semaine et cela fait plaisir de voir enfin le projet concrétisé. Cela a debuté par la partie recrutement pour les 4 Virtual Company. Des offres d’emploi ont été affichées sur le tableau du centre et les élèves devaient postuler en envoyant CV et lettre de motivation. C’est pendant les entretiens que je me suis dis que là, ca y est, l’aventure commence...

samedi 1 mars 2008

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De Paris a Phnom Penh - Mars 2008 -



Beaucoup de personnes se sont demandées ce qui m’a poussé à partir travailler au Cambodge. Voilà déjà 7 ans et demi que j’ai rejoint STERIA, je m’occupais à l’époque de la gestion du parc informatique du site de Courcelles à Paris. De nombreux collègues participaient de près ou de loin aux projets de la fondation et c’est ainsi que j’ai découvert son existence. A force de préparer le matériel informatique nécessaire pour les besoins des divers projets de la Fondation STERIA, je me suis dis que je pouvais faire plus, en tout cas je voulais donner beaucoup plus.

Après plusieurs entretiens et réunions avec la Fondation STERIA, j’ai fini par être sélectionné pour partir en mission au Niger. Mes compétences répondaient parfaitement aux besoins du projet et ma motivation était telle que je m’y voyais déjà. La mission fut courte mais tellement intense : Etre sur le terrain pour partager son savoir-faire, son expérience à des personnes qui ont la soif d’apprendre transforme le travail en plaisir. Mais contrairement à ce que je pensais, j’ai appris beaucoup plus et reçu de véritables leçons de vie.

En revenant de ce voyage inoubliable, je ne pensais plus qu’à une seule chose : repartir en mission, si possible avec la fondation, mais cette fois-ci en Asie et pour une période plus longue. Après deux ans de patience et la découverte de mon pays d’origine, je décide d’aller travailler en Asie. Apres réflexion et d’interminables discussions avec des personnes qui ont tout quitté pour partir à l’étranger, je décide de franchir le pas. Ne voyant pas de missions en adéquation avec mes besoins, je pars donc au siège de STERIA informer mon directeur de département que je souhaiterais prendre une année sabbatique…

Arrivé chez STERIA, je rencontre par hasard, à l’entrée, Dominique Lambert qui s’occupe de la fondation. En lui faisant part de mon projet, elle m’annonce qu’elle va entrer en réunion pour discuter du mécénat de compétences avec Passerelle Numérique et ACCENTURE. Ce mécénat me permettrait justement de travailler un an au Cambodge dans une école d’informatique, le CIST, sans avoir à quitter la société… mais rien n’est encore sûr. Elle me conseille donc d’attendre avant de prendre une décision. Après 8 mois insupportables d’attente, de doutes, d’espoir, mes vœux sont exaucés.

Me voila donc au Cambodge, pays dans lequel je travaille depuis maintenant plus de 2 mois et pour une durée totale d’un an.