Beaucoup de personnes se sont demandées ce qui m’a poussé à partir travailler au Cambodge. Voilà déjà 7 ans et demi que j’ai rejoint STERIA, je m’occupais à l’époque de la gestion du parc informatique du site de Courcelles à Paris. De nombreux collègues participaient de près ou de loin aux projets de la fondation et c’est ainsi que j’ai découvert son existence. A force de préparer le matériel informatique nécessaire pour les besoins des divers projets de la Fondation STERIA, je me suis dis que je pouvais faire plus, en tout cas je voulais donner beaucoup plus.

Après plusieurs entretiens et réunions avec la Fondation STERIA, j’ai fini par être sélectionné pour partir en mission au Niger. Mes compétences répondaient parfaitement aux besoins du projet et ma motivation était telle que je m’y voyais déjà. La mission fut courte mais tellement intense : Etre sur le terrain pour partager son savoir-faire, son expérience à des personnes qui ont la soif d’apprendre transforme le travail en plaisir. Mais contrairement à ce que je pensais, j’ai appris beaucoup plus et reçu de véritables leçons de vie.

En revenant de ce voyage inoubliable, je ne pensais plus qu’à une seule chose : repartir en mission, si possible avec la fondation, mais cette fois-ci en Asie et pour une période plus longue. Après deux ans de patience et la découverte de mon pays d’origine, je décide d’aller travailler en Asie. Apres réflexion et d’interminables discussions avec des personnes qui ont tout quitté pour partir à l’étranger, je décide de franchir le pas. Ne voyant pas de missions en adéquation avec mes besoins, je pars donc au siège de STERIA informer mon directeur de département que je souhaiterais prendre une année sabbatique…

Arrivé chez STERIA, je rencontre par hasard, à l’entrée, Dominique Lambert qui s’occupe de la fondation. En lui faisant part de mon projet, elle m’annonce qu’elle va entrer en réunion pour discuter du mécénat de compétences avec Passerelle Numérique et ACCENTURE. Ce mécénat me permettrait justement de travailler un an au Cambodge dans une école d’informatique, le CIST, sans avoir à quitter la société… mais rien n’est encore sûr. Elle me conseille donc d’attendre avant de prendre une décision. Après 8 mois insupportables d’attente, de doutes, d’espoir, mes vœux sont exaucés.

Me voila donc au Cambodge, pays dans lequel je travaille depuis maintenant plus de 2 mois et pour une durée totale d’un an.